Comme elle est belle la femme aux mains rougies par le dur labeur des lessives.
Comme elle est vivante et songeuse, ne sentant plus ses paumes et ses doigts engourdis dans l'eau froide des temps gris.
Comme elle est absente, et ne pensant peut-être à rien, cette femme qui autrefois rêvait sans doute d'avoir l'estomac moins creux.
Elle est comme enjolée dans ses pensées secrètes et qu'elle ne devait pas exprimer... Je les imagine volontiers... je te donnerai volontiers les mots pour te raconter.
Comme elle était belle celle qui au lavoir oeuvrait.